حضور لافت للصحفيين و المبدعين

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نظّمت اليوم الخميس 16 أفريل 2015 على الساعة التاسعة صباحا بنزل القولدن توليب ـ المشتل، المدرسة المركزية للآداب والفنون وعلوم الاتصال والمدرسة المركزية للحقوق والتصرف من مجموعة الجامعــة المركزيـة الخــاصّة ورشة عمل تحت عنوان التحديات الجديدة لأيام قرطاج السينمائية

انطلق اليوم الدراسي بكلمة ألقاها السيد صلاح بن تركية الرئيس المدير العام لمجموعة الجامعة المركزية

و قد سجّلت الحصة الصباحية، التي ترأّسها المخرج التونسي محمد دمق، حضور العديد من الوجوه السنيمائية على غرار و المبدع فاضل الجزيري والمنتج هشام بن عمّار والمخرج محمد زرن والمخرجة نادية الفاني

كما سجّل هذا اليوم الدراسي حضور إعلامي مميّز للناقد السنيمائي خميّس الخياطي والأستاذ الطيّب شلبي من إذاعة تونس الثقافية والعديد من الأسماء اللامعة الأخرى

رحمة بلدي

JCC au cœur de l’épanouissement du cinéma arabo africain

Comme l’a cité Mr Hamadi BOUABID, Directeur de l’ESAC à Gammarth, cette journée est tout d’abord une coopération entre le secteur privé et le secteur public , salutaire pour le devenir du développement de la Tunisie.

En rendant hommage à Mr Tahar CHERIAA, fondateur des JCC en 1966, Mr BOUABID rappelle que sans le club des cinéastes amateurs ainsi que le ciné club tunisiens, il n’aurait pu accéder à cet art et acquérir une telle expérience.

Effectivement, les JCC ont été créés en premier lieu pour résister à la domination des grandes compagnies américaines, Bourguiba et le Ministre Chadli KLIBI étant alors les acteurs forts de l’épanouissement du cinéma tunisien, tant par le côté avant-garde que par sa position de résistance.

Il est important aujourd’hui de préciser que la Tunisie est le 1er pays africain à avoir réalisé un long métrage (« La fille de Carthage » en 1924 ), le 1er  pays africain à avoir créé un club de cinéastes amateurs avec surtout un 1er Festival de cinéma arabo africain.

Le cinéma tunisien représente d‘autant plus un espace d’épanouissement pour le Tunisien arabo africain, lui permettant ainsi de se réaliser malgré des petits moyens.

La Tunisie est un pays séculaire qui est restée fidèle à 3000 ans de civilisation, qui regorge d’idées et est appréciée et respectée de tous pour son intelligence et son avant-gardisme cinématographique.

Sonia Falcou

Plus de deux cent de participants

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Plus de deux cents personnes – universitaires, chercheurs, doctorants, artistes, membres d’associations, journalistes – sont réunies pour participer à cette journée, animée par une dizaine d’intervenants : d’une part, des chercheurs et universitaires, tunisiens et étrangers, de différentes disciplines et d’autre part, des praticiens (réalisateurs, producteurs, photographes, techniciens…).

La journée est organisée par L’École Centrale Privée des Lettres, des Arts et des Sciences de la Communication (Centrale Com) et l’École de Droit et de Gestion (Centrale DG) du groupe Université Centrale, à l’hôtel Golden Tulip – El Mechtel. La Journée d’études est structurée autour de deux grands thèmes : – La place qu’occupent les JCC dans le paysage arabe et africain. – Les enjeux économiques et artistiques des JCC.

Elle a été introduite par Slah BEN TURKYA, PDG du Groupe Université Centrale et avec l’allocution de Hamadi BOUABID, Directeur de l’École Supérieure de l’Audiovisuel et du Cinéma (ESAC).

Rahma Beldi

Séance d’ouverture : JCC ET UNIVERSITE CENTRALE , un avenir en commun

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A l’occasion du lancement de la journée d’étude « Les JCC, nouveaux enjeux », organisée par l’Université Centrale le 16 avril 2015 à l’hôtel Golden Tulip El Mechtel à Tunis,Mr Slah BEN TURKIA, PDG de l’Université Centrale,  a ouvert la séance avec une réalité confirmée: le cinéma mêle aussi bien l’art que le marketing. C’est pourquoi nous avons réuni aujourd’hui les acteurs principaux du cinéma tunisien et international ainsi que des professionnels de la promotion cinématographique pour discuter des enjeux et du devenir des JCC et de son rôle dans le développement du cinéma arabo africain.

A propos

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Bien que les festivals présentent des marqueurs significatifs du dynamisme social et des moteurs de changements économiques et politiques, beaucoup de pays n’y accordent pas une grande importance. Nombreux sont les festivals qui s’organisent dans les quatre coins du monde mais nos politiciens, nos économistes et nos artistes n’ont pas saisi la juste valeur de l’apport des festivals cinématographiques et leurs impacts sur les différents secteurs des pays : tourisme, diplomatie, aménagement du territoire, promotion d’approches politiques, idéologiques et confessionnelles.

Moult festivals de cinéma ont confirmé leurs rôles stratégiques dans la vie culturelle internationale, leurs effets géopolitiques et autres à l’instar du festival de Marrakech qui a pu attirer, ces dernières années, un large public et devenir la première destination des stars du septième art dans le monde arabe. Par ailleurs, les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) créées en 1966 et le Festival du Caire créé en 1976, deux festivals  de deux pays phares  du « printemps arabe », l’Égypte et la Tunisie,  sont entrées en décadence ces dernières années et nous nous demandons si ceci est dû à l’obsolescence de systèmes politiques suite aux soulèvements de 2011 ou d’absence de stratégie de rayonnement national et international ou autres.

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